et le mistral gagnant (wilmell)

@Wilma Falk et Maxwell

et le mistral gagnant

La vie sans adultes ne changeait pas grand-chose à ta vie. Tu as toujours eu l'habitude de vivre seul et de t'en sortir par toi-même. De ce fait, vivre sans présence paternelle ou maternelle était dans tes cordes. Pourrais-tu dire que tu ne ressens pas pour autant de l'affection pour toutes ses nouvelles âmes en peine ? Non, tu es un hypersensible, Maxwell, une des raisons qui te pousse à te renfermer sur toi-même. Être adolescent et devoir comprendre ses propres sentiments, c'est déjà conflictuel. Mais être un adolescent et devoir gérer du millier de sentiments, ça l'est davantage. Dans une vie, qui te semble si loin, tu aurais pris ton casque et tu aurais joué pendant des heures à des jeux vidéos. Mais ta maison n'est plus un endroit calme pour toi, elle est devenue une zone de stress, tu n'as pas encore osé récupérer toutes tes affaires. Caché sous ta capuche, tu es assis au port du pont. Les jambes qui pendent dans le vide, tu dessines. Le calepin calé entre tes jambes et ta main.  Tu dessines le paysage qui se trouve devant toi. Un mélange d'eau et de verdure que te prodigue la forêt. Tu n'es pas fort en dessin, tu t'améliores de jour en jour, enfin, tu essaies. Il est tôt, très tôt pour croiser un autre adolescent. Ton téléphone fait chanter ta play-list, à cet instant, tu te sens relativement bien. Puis, tu entends une voix, tu la connais par cœur, chaque petit vibrato te donne la chaire de poule. Tu sais de quelle bouche sort cette voix. Elle a la chance d'appartenir à la plus belle femme que tu aies jamais vue, Wilma. "Tu es matinal !" Tu continues à dessiner. Les rites de politesse ne sont pas dans tes cordes. Tu n'en vois pas l'utilité, tu ne quittes pas ton dessin des yeux, tu n'en vois pas l'intérêt. Tu sens qu'elle s'assoit à côté de toi. "Fait attention, c'est encore humide de la rosée du matin." Il serait bête que ta seule et véritable amie tombe du pont.
 

Wilma Falk et  @Maxwell Scofield

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Tu as toujours plutôt mature. Entre ta mère qui est abonné absente depuis des années et ton père qui travaillait souvent tard, tu as rapidement appris à t'occuper de toi. Et pourtant, depuis la tempête, tu as comme un trou dans le coeur. Si ton père n'était pas présent à chaque seconde de ta vie, il était ton filet de sécurité, celui que tu pouvais appeler n'importe quand et pour n'importe quoi alors, tu ressentais le vide. Mais il était pas seul dans ce vide, il y avait Sean aussi, il n'était peut-être pas l'homme de ta vie mais il était celui qui gouvernait ton coeur depuis presque six mois. Par chance, il te restait Max. Il est ton pilier depuis tellement d'années et aujourd'hui, il est la personne a qui tu tiens le plus sur cette terre. Mais sa présence ne calme pas tous tes maux, elle ne calme pas les cauchemars qui te hantent, les questions, les angoisses constatent dans ce monde qui frôle un peu plus l'anarchie chaque jour. Alors ce matin, tu t'étais levée tôt pour aller courir dans la forêt. En véritable petite nymphe -comme te surnommais ton père- tu y gambadais avec un sentiment de sécurité et de liberté, profitant de la fraicheur du matin pour ramasser quelques plantes. Au bout d'un moment, tu te décides a rentrer et tu décides de passer par le pont, c'est là que tu le vois. « Max.» Assis, musique en fond, plongé dans son calepin alors tout naturellement tu t'approches de lui en lui offrant ton plus beau sourire. « Toi aussi, c'est rare de te voir dehors si tôt. » Si tu es un petit être de la nature, Max est plutôt un oiseau de nuit alors le voir ici si tôt, ça t'inquiétais un peu. Oui, ce n'est rien mais tu as toujours eu tendance à être surprotectrice avec lui. « D'accord, merci » Tu t'asseois ensuite à ses côtés délicatement, tu n'as pas vraiment envie de prendre un bain maintenant. « Tu dessines quoi ? »



 

@Wilma Falk et Maxwell

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Si le monde extérieur n'est pas ta tasse de thé, car parce que tu as besoin de limite. Tu as besoin de structure et le monde n'en as pas. Tu essaies de t'en créer, en parlant de rue, de ville, mais tu n'es tout de même pas à l'aise. Tu ne mettras jamais les pieds dans l'océan, alors qu'un lac ou une piscine serait moins impossible. Cela ne serait pas une partie de plaisir, puisque tu ne sais pas nager, mais tout de même, cela est loin d'être impossible. Tu es casanier. Tu aimes être chez toi. Heureusement, tu peux compter sur Wilma pour t'empêcher de devenir une sorte de vampire. "Dehors, tout court." Tu émets un petit rire. Tu sais comme il est compliqué d'être ami avec toi. Tu sais comme la présence de Wilma t'a fait énormément de bien. T'obligeant à sortir de ta boule de confort. T'ordonnant à côtoyer des gens, des habitudes, des éléments que tu n'aurais même pas osé imaginer. La demoiselle te demande ce que tu dessines et tout en lui montrant, tu lui expliques. "Le paysage, maintenant que ma prof particulière m'a appris un peu les proportions, j'essaie de les mettre en pratique." Ta meilleure amie dessine régulièrement. Bien plus souvent que toi. Vous en avez passé des soirées tous les deux, elle a dessiné et toi à lire. Tu as fréquemment été le cobaye de ses essais portrait. Tu n'as jamais rechigné, vous pouviez rester chez toi et ça, tu adores. "Cela t'a fait du bien de courir, aucune mauvaise rencontre à déployer ?" Que ça soit humaine ou animale, tu sais que dans la forêt, il est possible de croiser, de faire de mauvaises rencontres. À tes yeux, les rencontres sont généralement mauvaises. Le traumatisme de ta jeunesse te hante encore. Puis, tu es rancunier, tu as du mal à faire confiance et à pardonner. Tu vas devoir faire un effort puisque ceux qui étaient tes harceleurs sont à présent tes seules fréquentations. O toi, tu pourrais ne fréquenter personne, mais au bout d'un moment, tu auras besoin d'aide pour un quelconque évènement.  
 

Wilma Falk et  @Maxwell Scofield

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« C'est vrai, je devrais peut-être bouder du coup que tu ne m'es même pas appelé, non ? » Tu riais, tout en le prenant rapidement par les épaules. Pas trop longtemps, tu sais qu'il n'aime pas ce genre de contact que tu adores. Puis tu lui demande ce qu'il dessine, c'était une passion que vous aviez en commun et tu adorais lui donner des conseils, tout comme tu aimais découvrir sa vision du monde par le dessin. « Elle serait très fière de toi, c'est sublime et puis le matin, c'est mon moment préféré pour dessiner, quand la ville dort encore. » Il faut dire que dans un monde actuellement gouverné par des adolescents, le soleil à le temps de prendre son petit-dej avant que la population se lève. Au début, tu trouvais cela très étrange mais finalement, tu t'étais rapidement habitué à ce calme. « Ca m'aide à prendre du recul sur tout ça, c'est si .. différent maintenant. Je, heureusement que tu es là, Max, vraiment. » Tu aurais envie de laisser tomber ta tête sur son épaule mais tu as peur que ce soit un peu trop pour vous alors, tu te contentes de cette confidence. Ton ressenti était étrange et tu avais dû mal à y mettre des mots mais Maw sait lire en toi et tu es persuadé qu'il te comprends. D'ailleurs, te voir courir comme cela doit lui rappeler tout les moments plus compliqué de ta vie, ses moments où dessiner ne suffisait plus pour extérioriser tes sentiments. « Aucune, il n'y a pas grand monde à cette heure, encore moins dans la forêt. » Tu lui souriais, les animaux ont peur des hommes et les hommes du matin, alors tu étais tranquille. « Et toi alors, qu'est-ce qui t'a poussé à sortir ?»

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Il est très compliqué pour toi te comprendre les nuances d'émotion qu'un être humain peu ressentir. Tu marques une pause et fronce les sourcils. "Sarcasmes ?" Cela peut paraître idiot, mais tu sais qu'elle ne te jugera pas de poser la question. Tu ne sais pas si tu arriveras à vivre dans un monde où ta meilleure amie n'est pas. Elle est réellement ton repère dans ce monde de brute. "J'essaie au moins de suivre ses conseils, mais elle est très douée, jamais, je ne pourrais l'égaler." D'ailleurs, tu n'essaies jamais. Tu ne connais pas ce sentiment de compétitions. Si tu le ressens, en général, c'est contre toi-même ou par des standards écrit sur du papier. Comme ce jour où tu as essayé de battre le record de saut en une minute. Tu as fini par abandonner, mais quelle journée épuisante.  Encore une petite particularité de l'autisme, tu n'aimes pas abandonner. Tu sens dans la voix de Wilma de la nostalgie. Tu sens qu'elle n'est pas aussi sereine que son visage peu le démontrer. Tu es fier de toi, car tu as réussi à la comprendre, mais tu es aussi assez empathique pour assimiler sa tristesse. " Je .. Tu sais que je serai toujours là pour toi." Il n'y a toujours eu que vous contre le monde. Alors, tu sais, qu'elle ne t'aimera jamais comme tu l'aimes. Elle t'apprécie déjà comme un ami et tu te réjouis de cette folie. "Un besoin de solitude. Vivre en colocation est plus avantageux comme tu aimes me le répéter. Mais le calme de ma grande maison me manque parfois." Tu ne sais pas y aller par quatre chemins. Tu es du genre direct et peu importe ce que les autres pensent. "Tu as trouvé de nouvelles pousses ? On risque de manquer de provision à force. Peut-être des champignons ? Je n'aimerais devoir commencer, mais j'ai peur qu'on soit obligé de se mettre à la chasse." Tuer pour le plaisir, ce n'est pas ton fort, mais entre eux et toi. Égoïstement, ton choix est fait. 
 

Wilma Falk et  @Maxwell Scofield

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Tu hoches la tête pour lui répondre, tu sais que lire dans les émotions n’est pas toujours facile pour ton meilleur ami mais avec toi, tu aimes te dire que ça l’est un peu plus. Il faut dire qu’il te connait bien, parfois même surement mieux que toi. « Ne doute pas de toi, tu dessines depuis beaucoup moins longtemps et tu t’en sors parfaitement bien. » Max était plus doué que toi pour observer le monde et si les humains étaient un mystère pour lui, le monde ne l’était pas tant que cela. Il observe beaucoup et ça aide en dessin, c’est même la base selon toi. Tu dessines depuis toujours parce que la concentration que cela t’apporte t’apaise mais aussi parce que ça t’aide à prendre du recul sur certaines situations. « Je le sais, et moi pour toi. » Tu tiens à lui dire comme il vient de le faire même si au fond de vous, cela est comme une évidence. Tu n’imagines pas ta vie dans un monde où Max serait absent et encore plus aujourd’hui, il est le pilier qui te tiens droit. « Je comprends, c’est assez étrange de vivre tous ensemble surtout qu’on ne connait pas trop Ethan et sa cousine » Pourtant lui proposer la colocation avait été comme une évidence, comme un besoin d’avoir un genre de famille auprès de toi et bien que tu ne croises qu’entre la dinde de noël et le lapin de paques, il est dans ses fameux repas de famille puisque ton père fréquente sa mère depuis un bon moment maintenant. « Certains s’y sont déjà mis, j’ai trouvé des douilles dans la forêt » Ca te brise le cœur et en même temps, vous savez tous que c’est une étape que vous allez devoir franchir. L’humain a besoin de viande et même si certains s’efforce à tenir les fermes de leurs parents, un jour ou l’autre cela ne sera peut-être plus suffisant –puis il y a des cons aussi, du genre héros à deux balles qui veulent jouer avec une arme-. « J’ai trouvé des fleurs et des racines. » Tu lui montre le petit sac en plastique que tu as enfui dans ton sac à dos. « Elles sont pleines de vertu pour renforcer l’immunité et avec l’hiver qui arrive, je vais tenter d’en faire des confitures, on verra ce que ça donne mais avec des baies, je me dis que ça peut nous faire un petit déjeuner délicieux et utile. » Les médicaments, c’est surement l’une des choses sur lesquels les gens se sont jetés rapidement et tu es bien contente d’avoir passé une partie de ta vie à te faire appeler la sorcière. Parce qu’aujourd’hui, les potions de la sorcière peuvent soigner beaucoup de maux.

@Wilma Falk et Maxwell

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Les compliments peuvent te mettre mal à l'aise, mais tu sais que tu es quand même douée. Le trouble t'empêche d'être humble. Tu connais tes capacités et dire que tu es douée ou non, tu n'en vois pas le problème. Tu dessines moins bien que Wilma et tu essaies de t'améliorer, car tu as un certain goût pour la compétition. "Je sais que je suis douée, mais j'ai encore de progrès à faire pour t'égaler. Ce n'est pas si mal, c'est mon superpouvoir d'autiste." Vous avez trop souvent rigolé de ta particularité. Cela serait mentir de dire que tu n'as jamais vu dans ce trouble des inconvénients ; la liste est longue. Tu avais deux choix, soit vivre avec où ne pas aimer la vie. Si tu avais suivi dans cette colocation s'était surtout pour être avec Wilma. Tu l'aurais suivie, peu importe où elle aurait choisi de vivre. Il y a vrai que tu aurais préféré qu'elle choisisse ta maison. Le changement cela ne te fait jamais plaisir. Tu peux au moins compter sur le repère de ta vie, ta meilleure amie. "Non, je vais finir par m'y faire. Un peu de solitude, ça fait toujours un peu de bien." Personne ne te comprend mieux que ta meilleure, personne ne sait aussi bien qu'elle, ton amour pour le silence. Puis, vous parlez de la chasse, tu souffles. Il était inévitable que le besoin de nourriture allait bientôt se faire sentir. "J'aimerais pouvoir dire que cela me surprend, mais non... Il y a tellement de gens bizarres dans cette ville. On ne sait pas combien de temps, on va devoir vivre ainsi. J'espère simplement qu'ils ne vont pas épuiser nos ressources de protéines. Il aurait été plus judicieux de nous garder tout ça pour l'hiver, mais bon... les gens sont cons." Tu es impressionné par la façon dont ton amie voit les choses. Vous avez la même façon de voir les choses, vivre le plus longtemps avec les moyens du bord. "C'est une excellente idée, si tu as besoin d'aide pour faire ta confiture, tu peux compter sur moi." Puis, tu finis par lâcher ton dessin et tu te mets à grimacer. "Je me demande quand même quand l'électricité va nous manquer." Cela t'angoisse déjà énormément. Malheureusement, c'est un risque qui peu arriver. 
 

Wilma Falk et  @Maxwell Scofield

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« Non, ta volonté n’a rien à voir avec cela. » Tu as horreur qu’il se définisse par son handicap, simplement parce que tu as horreur qu’il se traite comme si il était différent. Il l’est, sur bien des choses, vous le savez tous les deux mais il est plus que ce que son handicap lui dicte. Plus que ce qu’il l’autorise à être et tu trouves important de lui rappeler. Même si tu sais que son handicap rythme sa vie et qu’il l’accepte. Changer ses habitudes, venir vivre avec toi, c’était rien pour beaucoup de monde mais tu lui c’était énorme et tu en avais conscience.  Depuis des années, vous avez des rituels, des habitudes bien précises, des heures à respecter pour lui plus que pour toi et ton retard habituel. Alors oui, vivre en colocation n’était pas rien et tu ne remercieras jamais assez d’avoir accepté. De ne pas t’avoir abandonné. « Tu as tout dit. » Les gens sont stupides et face à l’angoisse et à la peur, chacun laisse ressortir sa véritable nature et pour ce que tu as pu voir, ce n’est pas toujours une bonne chose. Les vitrines des magasins brisés ne diront pas le contraire, les choses sont compliquées et le besoin de maturité dont la ville a besoin n’est pas toujours au rendez-vous. « Avec plaisir, j’adore toujours cuisiner avec toi » Tu étais sincère et vu la vie que vous aviez, tu n’étais ni contre un moment de joie entre amis, ni contre l’idée de lui apprendre à utiliser les plantes. Depuis toujours, on les sous-estime au profit des médicaments mais il faut être réalistes, c’est la première chose qui va vous manquer. Si les gens peuvent chasser ou cultiver des légumes, n’importe qui ne peut pas faire des médicaments et jouer avec la chimie. « Je ne sais pas, mais cela ne m’effraie pas vraiment. Papa adorait le camping alors on a tout ce qu’il faut pour survivre sans. Et au pire, il y a un générateur caché dans le coffre du garage. » Ton père n’aimait pas la technologie, il disait que cela rendait les gens idiots et à sa manière rebelle à lui, il avait laissé les choses à l’ancienne dans la maison, un poêle au bois pour vous réchauffer, des volets manuel et sa passion pour le camping faisait que vous aviez une belle collection de lampe à pétrole et de lampe torche, ainsi que des sacs de couchage et bref, assez de choses pour tenir un bon moment. « Ca reste entre nous, pour le générateur, je veux le garder en cas d’urgence. »
 

@Wilma Falk et Maxwell

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Tu ne préfères pas répondre, tu n'es pas forcément à l'aise quand on te dit des compliments. Tu as davantage l'habitude d'être traité comme le mec bizarre, comme le mec que l'on ne veut pas dans sa vie.  Les choses ont tellement changé en si peu de temps, tu ne sais plus sur quel pied danser. La vie ne sera jamais plus comme elle a pu l'être et une part de toi a peur, mais une autre sait que tu peux compter sur ta meilleure amie. Elle finit par te dire qu'elle adore cuisiner avec toi. Tu partages cette sensation, ce bonheur de passer du temps en sa compagnie. Puis, elle parle de son père et du camping, tu fais une grimace. "J'espère pouvoir éviter le camping, j'apprécie quand même mon petit confort de vie." Tu sais que tôt ou tard, il est possible que vous perdiez l'électricité. Cela t'effraie, tu es un homme de la millénale. Tu aimes la jouir de la chance d'avoir de l'électricité. L'eau chaude, cuisiner et puis les jeux vidéos. Ce moment où tu peux être dans ta bulle sans être trop bizarre pour autant. "C'est certain, on risque de provoquer une troisième guerre mondiale. Enfin, je suis certain que ton père n'est pas le seul à y avoir pensé" Tes parents ont même un bunker avec tous les besoins primaire de la vie. Tu sais qu'en cas de panique, tu prendras Wilma sous ton bras et qu'ensemble vous iriez vous mettre à l'abri. Il peut abriter quatre personnes pendant presque deux ans.  Vous en n'êtes pas encore là ! Cela te soulage, car avec ta légère claustrophobie, tu n'as pas hâte de rester enfermé entre quelques murs. "On rentre se préparer un petit déjeuner ?" Afin de reprendre un peu de normalité dans cette vie et dans cette conversation. "Ils ne te manquent pas trop ?" Tu parles de sa famille, de son petit ami, toi, tu ne peux pas ressentir ce manque, personne ne tient à toi comme ont peu tenir à Wilma.